Annoncé lors de la série sur les GAFAM, les données d’Apple Santé méritent un petit coup d’oeil.
Voici donc comment les récupérer. Et une petite analyse de ce qu’elles ont dans le ventre.
C’est parti!
Récupérer les données Apple Santé
La première chose à faire est d’avoir un smartphone Apple, ce qui est mon cas depuis un bail. Et quand je dis un bail, je suis plutôt conservateur, mon iPhone6 étant, en 2020, toujours en activé. Tant qu’il marche, n’est ce pas…
Et d’ailleurs, marcher est important pour exploiter les données d’Apple Santé. Puisque cette application va mesurer (dans mon cas, je crois qu’il y a des options):
- le nombre de pas effectué par jours
- le nombre de kilomètre effectué par jours
- le nombre de marches montées
Pour peu que l’on consulte les données, cela nous donne quelques écrans du genre:
Sobre, simple, et suffisant pour la plupart des usages (je jette parfois un œil dessus après une belle balade, rarement autrement).
Il est possible de consulter par jour, semaine, mois ou année. Mais pour une vue plus globale (et une éventuelle analyse poussée) cela ne suffit pas.
Apple laisse la possibilité de les récupérer, via un processus simple.
Sur l’écran d’accueil, cliquer sur l’icône en haut à droite, puis sur le bouton exporter les données.
Cela va générer un fichier zip qu’il vous est possible de vous faire suivre par mail, ou sur un cloud quelconque…
Analyse des données récupérées
Comme souvent, les données ne sont pas spontanément exploitable. Ici, Apple vous fournit deux fichiers XML.
exporter_cda.xmlcontenant quelques informations… (peu utiles à mon sens)exporter.xmlcontenant tout en vrac
Un xml en vrac? Difficilement concevable.
En fait, non…
Peut être simplement un peu trop de détails. Rien que pour la date du 17 janvier, 6 lignes sont ajoutées. Sans doute, si je me souviens de mon activité d’hier, devant correspondre à des sessions de marche. J’ai cerclé le startDate, mais il reste un flou dans mon esprit entre creationDate, startDate et endDate…
Un peu la flemme de chercher dans la doc Apple pour être honnête.
Dans tous les cas, une petite conversion en 3 fichiers CSV rend la chose plus facile, afin de séparer les nombres de pas, de kilomètres et d’étages… (d’ailleurs l’image précédente est issue de mon fichier CSV.
Quelques traitements statistiques plus tard, regroupant une ligne par jour avec les totaux, on peut attaquer la visualisation…
Voyons un peu « ma » santé…
Commençons par le nombre de pas par jour.
Et de kilomètres, même si, sans trop de surprise, il y a une très forte corrélation entre le nombre de kilomètres et le nombre de pas… Si, si!
Le nombre d’étages suit une courbe assez comparable d’ailleurs. Il est vrai que si je ne sors pas marcher, je ne monte pas de marche… Et si je ne fais que monter/descendre, c’est généralement pour aller chercher le courrier ou évacuer les poubelles. Et dans ces cas là, je prends rarement mon téléphone.
Tiens d’ailleurs, les jours où je donne cours je marche théoriquement beaucoup plus car je suis le genre de prof qui marche beaucoup pendant les cours (ou du moins je patrouille dans les salles); mais le téléphone est posé sur le bureau…
Considérant l’unité de base (les jours), tous les regroupement sont possibles: jours de la semaine, ou heures…
Un peu plus de marche le samedi, puisque jour du marché et, souvent, des (grandes) balades.
De la marche le jour de marché… hum…
Le dimanche est plus calme; parfois des balades… et du repassage, qui est une activité ludique (!) d’intérieur, sans portable dans la poche (et sans trop marcher).
Côté horaires de la journée, on reconnait une courbe qui fait assez penser à du métro-boulot-dodo, mes instants de marche privilégiés étant souvent dans les créneaux en question (hors balade, mais je vais au marché de bonne heure).
Après 19h, le portable est souvent posé sur une table, donc ne diffusant aucun chiffre.
Et le confinement ?
Comme beaucoup, le confinement (enfin, les confinements) ont eu un impact fort.
Vu comme ça, on ne peut pas le louper…
Entre les deux, le télétravail est passé par là. Mon bureau est situé à quelques minutes à pied de mon domicile, je n’ai plus les grandes marches que je fais en allant donner les cours en présentiel (car je descend à la station d’avant, voire si je peux je ne prends pas le métro…).
Les baisses des mois de février/mars sont d’ailleurs liées aux périodes où j’ai peu de cours, et donc direction le bureau (et moins de marche donc). Sans doute aussi liées au fait que l’hiver se prête moins à de grandes marches, plus présentes pendant les mois d’été…
Allez, sur ces bonnes paroles, je vais mettre mon manteau pour une marche…
Masqué.